L'isolement des sidéens dans les services hospitaliers répand l'idée fausse que c'est une maladie contagieuse, et sème la panique chez les autres malades.
Dans les campagnes, en Afrique australe, une femme peut avoir à transporter 24 seaux d'eau chaque jour10 pour prendre soin d'un patient sidéen déclaré.
Les traitements antirétroviraux ont sensiblement prolongé la vie et réduit les souffrances des sidéens, mais trop peu d'entre eux ont accès à de tels traitements.
Les autorités nationales devront pouvoir bénéficier d'importants fonds supplémentaires si l'on veut qu'elles puissent prendre en charge davantage qu'une petite minorité de séropositifs et de sidéens.
Depuis, il a mis sur pied et appliqué de nombreuses directives permettant de conseiller les patients séropositifs et sidéens et d'intensifier la campagne médiatique sur l'épidémie.
L'épidémie fait de nombreuses victimes chez les femmes et les adolescentes, qui constituent 57 % des sidéens en Afrique subsaharienne et 50 % des personnes touchées dans le monde.