Alors maintenant qu'on a dit ça, quels pourraient être les objectifs de la Russie sur certaines de ces incursions qui, vous l'avez compris, pour certaines d'entre elles sont confirmées.
Les incursions attribuées à la Russie dans l'espace aérien européen début septembre, notamment en Pologne, en Roumanie, en Estonie, au Danemark ou encore en Norvège, en font justement partie.
Ces tentatives d'incursion étaient l'oeuvre des forces spéciales du ministère ukrainien de la Défense, et étaient appuyées par de violents bombardements lancés depuis l'Ukraine, a déclaré le FSB dans un communiqué.
Mais cette incursion de drone, ça n'a pas été un cas isolé puisque quelques jours plus tard, le 13 septembre, la Roumanie a également dénoncé la violation de son espace aérien.
Aucune piste n'est exclue pour le moment, et notamment celle de la Russie, qui vient d'enchaîner les incursions dans les espaces aériens européens en Pologne, en Roumanie ou encore en Estonie.
Ce n'est pas la première fois que de telles incursions se produisent : en mars, des combats ont eu lieu dans des villages situés à quelques centaines de mètres de la frontière.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait réagi à ces incursions, les qualifiant de provocations, et ajoutant que à mesure que les menaces s'intensifieront, notre pression s'intensifiera également.
Depuis plusieurs jours, des incursions de drones ou d'avions militaires, parfois identifiées comme russes, ont eu lieu dans l'espace aérien de plusieurs pays d'europe de l'est, comme la Pologne, la Roumanie, l'estonie ou la Norvège.
De nombreux analystes ont en effet souligné que la Pologne et la Roumanie avaient par exemple dû avoir recours à des avions de combat qui valent très cher, et ce en réponse à une simple incursion de drones.
Ce qui va bouleverser progressivement la chaîne, c'est l'incursion, l'intrusion même, pourrait-on dire, du direct et puis l'arrivée progressive d'un traitement de l'actualité plus large que les seuls journaux.