En pleine guerre de Cent ans, le duc de Bourgogne Jean sans Peur est assassiné à Montereau par un proche du dauphin Charles, héritier du trône de France.
Dans les récits bourguignons, au contraire, on la traite de vachère, de prostituée, de possédée, vous avez 2 discours antithétiques, de mythologie construite en miroir.
Pour les Armagnac, elle devient immédiatement la Vierge envoyée par Dieu, pour les Bourguignons, les alliés des Anglais, elle n'est qu'une sorcière manipulée par le diable.
Parvenu au pied des remparts, un de ses héros se détache et il va lire la proclamation du Duc de Bourgogne qui est adressée au gouverneur de Beauvais, bien entendu.
Elle est entrée Dans l'histoire de France pour avoir mis en déroute les troupes du Duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, Charles le Cruel, venu s'emparer de Beauvais en 1472.
Ce que la reine et Jean Sempeur attendaient d'Odette était simple, aller tenir compagnie au pauvre roi Charles frappé de démence afin que demeure près de lui une présence féminine et une influence bourguignonne.
Il aimait bien la bonne cuisine française, donc il aimait bien un bon boeuf bourguignon, une bonne blanquette, un bon rôti, mais il avait bon appétit, très bon appétit, mon grand-père, il mangeait très bien.
Il assiste notamment aux conférences de Vincent de Paul sur la prédication et il va tirer de là cette qualité de langue qu'il sait si bien servir par cette voix rocailleuse et matinée d'accent bourguignon.
Il tenait à la main l'étendard du Duc de Bourgogne, long pénom effilé de toiles blanches ornées de la devise ducale « Je l'ai emprunt » , ce qui veut dire « Je l'ai entrepris » .
Elle sait lui parler, elle le rassure, dans des temps qui par ailleurs sont très difficiles, il ne faut pas oublier que c'est la pleine guerre intestine entre Armagnac et Bourguignon, je cite cette fois Alain Decaux.