Heureusement pour lui, ce soir-là, ses discours touchants et emphatiques trouvèrent grâce devant madame Derville, qui très souvent le trouvait gauche comme un enfant, un peu amusant.
Et pour défendre les mesures qu'il va prendre, Barack Obama a mis toute sa puissance de conviction, dans un discours émouvant retransmis à la télévision.
Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde.
Et pour cela, il va d'abord falloir des moments galvanisants, des grèves, des conflits sociaux, pour conquérir de nouveaux droits ou protester contre des conditions de travail ou d'existence.